Lancement officiel du Budget Programme au Niger

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A l’instar des autres pays membres de l’UEMOA, le Niger procède au lancement du budget programme, consacrant ainsi le passage du budget classique (de moyens) au budget axé sur les résultats. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des réformes budgétaires issues du cadre harmonisé des finances publiques de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), comportant les directives suivantes :

 

- Directive n°01/2009/CM/UEMOA, portant Code de transparence ;
- Directive n°06/2009/CM/UEMOA, portant loi de finances ;
- Directive n°07/2009/CM/UEMOA, portant règlement général de la comptabilité publique ;
- Directive n°08/2009/CM/UEMOA, portant nomenclature budgétaire de l’Etat ;
- Directive n°09/2009/CM/UEMOA, portant plan comptable de l’Etat ;
- Directive n°10/2009/CM/UEMOA, portant sur le tableau financière de l’Etat.

Ces directives du nouveau cadre harmonisé des finances publiques, ont introduit un changement radical dans le mode de fonctionnement et de gestion des administrations publiques.

En effet, le nouveau cadre de gestion des finances publiques repose sur un basculement de la budgétisation selon la logique des moyens à celle allant dans le sens d’un recentrage des activités des services publics sur les résultats et la mesure de la performance.

Le Niger passera à partir du 1er janvier 2018 du budget de moyen au Budget de programmes basé sur des politiques publiques.

La mise en place du budget programme implique de nouvelles exigences en termes de rôles et de responsabilités au niveau de tous les acteurs de la gestion des finances publiques, qu’il s’agisse des Ministres, responsables des politiques publiques, de hauts responsables de programmes ou de leurs collaborateurs à différents niveaux, des responsables des administrations financières, des contrôleurs financiers et de tous les autres organes de contrôle.

La culture de la performance est une partie intégrante de la charte de gouvernance aux plus hauts niveaux de l’Etat et à tous les échelons administratifs.

Cette culture constitue la condition sine qua none de la réussite des réformes engagées et de la bonne exécution des futurs budgets programmes.

Niamey, le 15 mai 2017

DACD/RP/Ministère des Finances