Communiqué relatif à l’appel à manifestation d’intérêt pour l’acquisition d’une plateforme informatique au Secrétariat Général de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) à Libreville (Gabon).

Le Ministre des Finances a l'honneur d'informer les entreprises informatiques nigériennes que le Secrétaire Général de la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances (CIMA) porte à la connaissance des Etats membres à savoir : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo, de l'appel à manifestation d'intérêt pour l'acquisition d'une plateforme informatique.

I. LES ATTRIBUTIONS

Les services du candidat retenu auront pour objet :
- de concevoir et de mettre en œuvre une solution transverse web permettant au client de connaitre « en temps réel» l'état du marché des assurances et de lui servir de système d'alerte précoce;
- de proposer les caractéristiques des infrastructures matérielles et logicielles :
o type serveurs (cloud sur site), types postes clients, réseaux informatiques, pare-feu, imprimantes, scanner etc. ;
o pour héberger cette solution en toute sécurité.

II. LES CONDITIONS

Cet appel à manifestation d'intérêt s'adresse aux entreprises informatiques.

Les critères d'éligibilité à un financement de l'Agence Française de Développement (AFD) sont spécifiés à l'article 1.3 des Directives pour la passation des marchés financés par l'AFD dans les Etats étrangers», disponible en ligne sur le site internet de l' AFD :http://www.afd.fr.

Les candidats ne peuvent soumettre qu'une seule candidature en leur nom propre ou en Groupement. Si un candidat (y compris le membre d'un Groupement) soumet ou participe à plusieurs candidatures, celles-ci seront éliminées. En revanche, un même sous-traitant peut participer à plusieurs candidatures. Si le candidat est constitué en Groupement, la Manifestation d'intérêt doit inclure :
- une copie de l'accord de Groupement conclu par 1 ensemble de ses membres ;
Ou
- une lettre d'intention de constitués un Groupement, signée par tous ses membres et accompagnée d'une copie de l'accord de Groupement proposé.

En l'absence de ce document, les autres membres seront considérés comme sous-traitants

Les références et qualifications des sous-traitants ne sont pas prises en compte dans l'évaluation des candidatures.

Les candidats intéressés doivent produire les informations démontrant qu’ils sont qualifiés et expérimentés pour réaliser les présents services. A ce titre, ils justifieront qu’ils possèdent des références de prestations récentes et similaires.

Le caractère similaire des prestations sera analysé en fonction :
- de la taille des marchés : avoir déjà réalisé une prestation similaire pour un montant d'au moins 400 000 € ;
- de la nature des services : conception générale et détaillée de la solution, spécifications détaillées des caractéristiques des infrastructures matérielles et logicielles pour héberger la solution en toute sécurité, réalisation, installation et déploiement de la solution, formation et transfert de compétences, maintenance de la solution ;
- du domaine et de l'expertise technique : système d'information, GED (Gestion Electronique des Documents), portail, BI (Business Intelligence workflow, BPM (Business Process Management), intégration d'applications, réseaux informatiques ; sécurité informatique et sécurité de l'information ;
- du contexte géographique : dans la zone CIMA (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo), la langue courante de la zone est le français.

III. LES OBJECTIFS VISES PAR CETTE PLATEFORME INFORMATIQUE

Les objectifs de la mise en place de cette solution sont multiples dans la mesure où elle concerne le cœur de métier de la CIMA. Elle devra par conséquent être extrêmement fiable et autoriser une utilisation intensive. La solution devra notamment :
- collecter, sous format numérique, les données structurées et non structurées ainsi que tout autre document pertinent pour le contrôle des assureurs, des réassureurs et des intermédiaires (décisions de la CRCA - Commission Régionale de Contrôle des Assurances - rapports de contrôle sur place, réclamations des assurés, documents fournis par les assujettis dans le cadre du reporting etc ... ) ;
- centraliser l'ensemble des documents reçus (tout document obligatoire listé par la CIMA et les DNA (Directions Nationale des Assurances) ;
- contrôler et générer les différents rapports relatifs aux états et documents transmis tout en automatisant les contrôles préalables à l'intégration des informations (qualitatives et quantitatives) dans la base de données (cohérence, conformité, exhaustivité, complétion) et les alertes (avec définition d'un seuil de déclenchement des alertes) ;
- suivre l'état d'avancement de la collecte des documents transmis (respect des délais de reporting) ;
- traiter les informations collectées, calculer des indicateurs pertinents et générer des tableaux de bord ainsi que les outils d'aide à la décision
- inclure dans le périmètre des données collectées les réclamations des assurés, le contrôle des pratiques commerciales ainsi que les éléments non chiffrés (tels que les données texte, pdf, images . ) ;
- intégrer un scoring quantitatif et qualitatif des assureurs et des réassureurs ;
- avoir des reportings standardisés, diffusés au bon moment facilitant et optimisant ainsi le pilotage de l'activité ;
- générer des états de synthèse pour l'ensemble des assureurs : réassureurs et intermédiaires ;
- avoir une vision consolidée en temps réel de chaque assureur, réassureur et intermédiaire ;
- être évolutive et flexible, lui permettant de s'adapter à d'autres sources de données futures au moyen des paramétrages sans développement approfondi.

De ce fait, la solution devrait être structurée en composantes, comme suit :
- composante 1 : portail externe GED et workflow ;
- composante 2 : solution de Business intelligence (B.I).

Le client examinera également la pertinence des Manifestations d'intérêt au regard des critères suivants :
- qualifications, certifications et expériences professionnelles des membres de l'équipe technique du candidat au regard des domaines d’expertise à mettre en œuvre ;
- procédures d'assurance qualité et certifications du candidat : par exemple ISO 9001 (standard pour les systèmes de qualité), ISO 27001 (Management de la sécurité d’information); ISO 9126 (Logiciel - ingénieure - qualité des produits, ou autres certifications).

IV. RETRAIT DU PLI

Les éventuels candidats pourront retirer le pli relatif à l'avis de manifestation d'intérêt disponible en ligne sur les sites http://www.cima-afrique.org et http://www.afd.dgmarket.com.

V. DELAI DE RECEVABILITE DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

Les manifestations d'intérêt devront parvenir au Secrétariat Général de la CIMA à Libreville (République du Gabon), au plus tard le 18 mars 2022 à 17h00 (heure locale), à l'adresse ci-dessous suivantes :

Unité de Gestion du Projet d'appui à la CIMA
A l'attention de Monsieur Blaise Abel EZO'O ENGOLO'
Secrétaire Général de la CIMA
BP 2750 Libreville (République du Gabon)
Téléphone : +241 (0) 11 72 43 18 Courriel :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse mentionnée ci-dessous, aux heures suivantes : 9h00- l 7h00.

Monsieur Fangman OUATTARA
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
+241 (0) 77 73 09 24

Pour tous renseignements complémentaires, les éventuels candidats pourront s'adresser à la Direction du Contrôle des Assurances du Ministère des Finances (7ème étage dans le nouvel immeuble).

Fait à Niamey, le 18 février 2022

Le Directeur Général des Opérations Financières et des Réformes

KADER AMADOU

Communiqué relatif aux attestations de domiciliation et historiques de salaires.

Le Ministre des Finances porte à la connaissance des agents de l’Etat en région que les attestations de domiciliations et les historiques de salaires peuvent être désormais obtenus auprès des Directions Régionales du Budget (ex Centres de Sous-Ordonnancement) pour les régions d’Agadez, Maradi, Tahoua, Zinder et Niamey.

DACD/RP/MF.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Le conseil d’administration du FMI approuve un accord de 275,8 millions de dollars au titre de la FEC en faveur du Niger

• La baisse de l’activité économique causée par la COVID-19, conjuguée à des problèmes d'insécurité et à des chocs climatiques, a exacerbé les pressions qui s’exercent sur les finances publiques et accru les besoins de financement de la balance des paiements.

• L’accord triennal au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) aidera les autorités à mettre en œuvre un programme de réformes de nature à renforcer la stabilité macroéconomique, tout en jetant les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive.

• Les réformes viseront à élargir l’espace budgétaire et à améliorer la qualité des dépenses pour permettre aux autorités de procéder aux dépenses sociales et d’investissement dont le pays a tant besoin ; elles auront également pour but de faire progresser la lutte contre la corruption et d’améliorer la gouvernance, ainsi que de favoriser l’essor du secteur privé en réduisant les contraintes qui pèsent sur le climat des affaires.

Washington, le 8 décembre 2021 : Aujourd’hui, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé en faveur du Niger un accord triennal pour un montant équivalent à 197,4 millions de DTS (environ 275,8 millions de dollars ou 150 % de la quote-part) au titre de la facilité élargie de crédit.

La décision du conseil d’administration autorise un décaissement immédiat de 39,48 millions de DTS (environ 55,2 millions de dollars ou 30 % de la quote-part). L’accord devrait permettre de catalyser des financements bilatéraux et multilatéraux supplémentaires.

À la suite des débats du conseil d’administration, Mme Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe et présidente par intérim, a fait la déclaration ci-après :

« L’économie nigérienne devrait rebondir en 2021 et accélérer à moyen terme grâce au démarrage des exportations de pétrole via un nouvel oléoduc vers la côte béninoise. Cependant, ces perspectives plutôt favorables sont soumises à des risques liés à l’insécurité accrue dans la zone sahélienne et aux effets de plus en plus sensibles du changement climatique sur le Niger.

« L’accord au titre de la FEC fournit aux autorités un appui dans la mise en œuvre de leur programme de réformes visant à renforcer le cadre macroéconomique tout en créant un espace budgétaire permettant d’engager des dépenses sociales et d’infrastructures de base, propices à une croissance inclusive et résiliente.

Afin d’assurer la viabilité de la dette à moyen terme et d'augmenter la marge de manœuvre pour les dépenses sociales et de développement, le programme appuiera les réformes visant à accroître les recettes intérieures (élargissement de l’assiette fiscale, réduction des exonérations et révision du code fiscal), améliorer la qualité de la dépense publique (notamment par l’extension des programmes sociaux efficaces et l’amélioration de la gestion des investissements publics), et garantir la transparence et l’efficacité de la gestion des recettes pétrolières. Le programme viendra également appuyer les efforts consentis par les autorités pour respecter le critère de convergence régional en matière de déficit budgétaire et consolider la gestion de la dette.

« Pour atténuer les risques budgétaires et améliorer le climat des affaires, il sera indispensable de promouvoir l’essor d’un secteur privé diversifié et d’engager des réformes visant à renforcer les dispositifs de gouvernance et de lutte contre la corruption. Dans ce contexte, il est primordial de mettre en œuvre les engagements pris en faveur de la transparence des dépenses d’urgence liées à la pandémie, notamment pour ce qui concerne la collecte et la publication d’informations sur les bénéficiaires effectifs des sociétés qui se sont vu attribuer des marchés publics dans le contexte de la lutte contre la COVID-19. Les autorités ont également prévu d’étendre l’obligation de publication d’informations relatives aux bénéficiaires effectifs aux marchés publics octroyés par entente directe, et d’accélérer l’application du nouveau régime de déclarations de patrimoine.

« La détermination sans faille des autorités et la mise en œuvre résolue des réformes seront des facteurs de réussite essentiels, et se révéleront indispensables pour encourager d’autres donateurs à se mobiliser en faveur du Niger. »

 

Communiqué relatif au paiement de loyer par l’Etat.

Le Ministre des Finances informe les propriétaires des maisons conventionnées par l’Etat, qu’à compter de cette date, les paiements de loyer se feront désormais par virement bancaire.

Les concernés sont par conséquent invités à communiquer dans les plus brefs délais à la Direction Générale du Patrimoine de l’Etat (Direction du Bâtiment et du Parc Mobilier de l’Etat), leurs coordonnées bancaires.

Fait à Niamey, le 05 novembre 2021.

Pour le Ministre, P.O.

Le Secrétaire Général Adjoint

Dr BOUKARI MAMANE