Le Niger obtient 43 millions de dollars de la Banque africaine de développement sous forme d’une aide budgétaire

« C’est dans les moments les plus difficiles qu’on doit pouvoir compter sur ses vrais amis ». Au seuil de la nouvelle année 2018, cette sagesse populaire prend toute son sens pour le Niger qui va bénéficier d’un don de 30 millions d’UC, l’équivalent de 43 millions de dollars américains (EU) de la part de la Banque africaine de développement.

Approuvée mercredi 10 janvier à Abidjan, en Côte d’ivoire, par le Conseil d’administration de la Banque, l’aide accordée au Niger, pays dont l’économie a été fragilisée par la chute brutale de l’uranium son principal produit d’exportation, se compose d’un don de 23 millions de dollars de la Facilité de soutien à la transition (FAT) et d’un autre don de 20 millions de dollars EU du Fonds africain de développement (FAD).

 

La totalité de cet appui devrait servir à soutenir la première phase du Programme d’appui aux réformes et à la résilience économique (PARRE). Ce programme couvre en effet les années budgétaires de 2017 à 2019 afin de renforcer la résilience du pays à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle à travers une meilleure gestion de l’eau et un accroissement de la productivité agropastorale. Le Programme vise par ailleurs, une meilleure mobilisation de recettes intérieures, une plus grande autonomisation des femmes, la création d’emplois pour les jeunes ainsi que la protection de l’environnement.

Partenariat stratégique

 

Après avoir salué les performances économiques du Niger, le Directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique de l’Ouest, Janvier Litsé, a justifié l’appui apporté au pays, par la nécessité pour la Banque d’accompagner les efforts déjà accomplis par le Gouvernement, en dépit des défis sécuritaires de plus en plus pesant sur les ressources financières du pays.

 

« La Banque africaine de développement, partenaire stratégique du Niger, se tient à travers cet appui budgétaire aux côtés du pays pour non seulement conforter les efforts déjà accomplis mais aussi pour accélérer les résultats dans les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, les infrastructures électriques, les capacités institutionnelles et la gouvernance », a assuré M. Litsé.

 

A terme, le programme devrait entraîner une nette amélioration de la pression fiscale nationale, la faisant passer de 13,6% du Produit intérieur brut (PIB) en 2016 à 14,4% du PIB en 2019.

 

Outre cette amélioration de la collecte des impôts, le soutien de la Banque permettrait de ramener le taux de marchés publics passés sans appel d’offres au Niger de 51% en 2016 à 15% en 2019.

 

A cela s’ajoute l’objectif de l’amélioration de la productivité agropastorale, enjeu de premier ordre pour un pays confronté à la forte natalité et aux cycles récurrents de sécheresse et de famine.

 

La Banque africaine de développement et le Niger entretiennent de très fortes relations de partenariat qui se sont, notamment, illustrées par la visite officielle de trois jours à Niamey du président Akinwumi Adesina et par la décision de la Banque d’assumer le rôle de chef de file des bailleurs de fonds pour le barrage de Kandadji.

 

 

Source : ONEP (Département Communication de la BAD).

 

« C’est dans les moments les plus difficiles qu’on doit pouvoir compter sur ses vrais amis ». Au seuil de la nouvelle année 2018, cette sagesse populaire prend toute son sens pour le Niger qui va bénéficier d’un don de 30 millions d’UC, l’équivalent de 43 millions de dollars américains (EU) de la part de la Banque africaine de développement.

Approuvée mercredi 10 janvier à Abidjan, en Côte d’ivoire, par le Conseil d’administration de la Banque, l’aide accordée au Niger, pays dont l’économie a été fragilisée par la chute brutale de l’uranium son principal produit d’exportation, se compose d’un don de 23 millions de dollars de la Facilité de soutien à la transition (FAT) et d’un autre don de 20 millions de dollars EU du Fonds africain de développement (FAD).

La totalité de cet appui devrait servir à soutenir la première phase du Programme d’appui aux réformes et à la résilience économique (PARRE). Ce programme couvre en effet les années budgétaires de 2017 à 2019 afin de renforcer la résilience du pays à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle à travers une meilleure gestion de l’eau et un accroissement de la productivité agropastorale. Le Programme vise par ailleurs, une meilleure mobilisation de recettes intérieures, une plus grande autonomisation des femmes, la création d’emplois pour les jeunes ainsi que la protection de l’environnement.

Partenariat stratégique

Après avoir salué les performances économiques du Niger, le Directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique de l’Ouest, Janvier Litsé, a justifié l’appui apporté au pays, par la nécessité pour la Banque d’accompagner les efforts déjà accomplis par le Gouvernement, en dépit des défis sécuritaires de plus en plus pesant sur les ressources financières du pays.

« La Banque africaine de développement, partenaire stratégique du Niger, se tient à travers cet appui budgétaire aux côtés du pays pour non seulement conforter les efforts déjà accomplis mais aussi pour accélérer les résultats dans les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, les infrastructures électriques, les capacités institutionnelles et la gouvernance », a assuré M. Litsé.

A terme, le programme devrait entraîner une nette amélioration de la pression fiscale nationale, la faisant passer de 13,6% du Produit intérieur brut (PIB) en 2016 à 14,4% du PIB en 2019.

Outre cette amélioration de la collecte des impôts, le soutien de la Banque permettrait de ramener le taux de marchés publics passés sans appel d’offres au Niger de 51% en 2016 à 15% en 2019.

A cela s’ajoute l’objectif de l’amélioration de la productivité agropastorale, enjeu de premier ordre pour un pays confronté à la forte natalité et aux cycles récurrents de sécheresse et de famine.

La Banque africaine de développement et le Niger entretiennent de très fortes relations de partenariat qui se sont, notamment, illustrées par la visite officielle de trois jours à Niamey du président Akinwumi Adesina et par la décision de la Banque d’assumer le rôle de chef de file des bailleurs de fonds pour le barrage de Kandadji.

Source : ONEP (Département Communication de la BAD).